ANALOGIE
– comparaison: La musique souvent me prend comme une mer ! (Baudelaire, Les Fleurs du mal)
– métaphore: Cette faucille d’or dans le champ des étoiles (Victor Hugo)
Et aussi…
– antonomase: c’est un Hercule !
– hypallage: Ce marchand accoudé sur son comptoir avide (Victor Hugo)
– métonymie: Rodrigue, as-tu du cœur (Corneille)
– paronomase: qui se ressemble s’assemble
– périphrase: l’auteur des Misérables
– personnification: Avec quelle rigueur, Destin, tu me poursuis (Jean Racine, Phèdre)
– zeugma: Vêtu de probité candide et de lin blanc (Victor Hugo, Booz endormi)
OPPOSITION
– antithèse: Être, on ne pas être ? (Shakespeare, Hamlet, Acte III, scène 1)
– antiphrase: c’est du propre ! (pour signifier que c’est sale)
– chiasme: Un roi chantait en bas, en haut mourait un dieu (Victor Hugo, Booz endormi)
– oxymore: Le Soleil noir de la Mélancolie (Gérard de Nerval).
EXAGERATION
– gradation: Va, cours, vole, et nous venge. (Le Cid, Corneille).
– hyperbole: C’est à mourir de rire.
ATTENUATION
– ellipse: je t’aimais inconstant, qu’aurais-je fait fidèle ? (Racine)
– euphémisme: Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine (André Chénier)
– litote: Va je ne te hais point (Corneille)
– prétérition: Nous n’essaierons pas de donner une idée de ce nez tétraèdre (Victor Hugo)
INSISTANCE
– accumulation: Décrépit, poudreux, sale, abject, visqueux, fêlé… (Charles Baudelaire)
– anaphore: Ce bras qu’avec respect toute l’Espagne admire, Ce bras qui tant de fois a sauvé cet empire…(Corneille, Le Cid)
– énumération: Adieu veau, vache, cochon, couvée. (Jean de La Fontaine)
(Iconographie: Melencolia, Albrecht Dürer)
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